Caelestis Skaï
Oyé ! Oyé !
Bon on va la faire simple, avec les vacances, j’ai eu une brusque bouffée de rp et PAF, Caelestis Skai a ressuscité. Miracle, surement. En attendant pour complètement vivre il ne lui manque que vous ! Nous avons supprimé toutes les présentations (enfin on les a mises dans la corbeille) mais la corbeille est consultable à souhait si vous voulez pleurer sur vos anciens rps ou plus probablement récupérer vos personnages ! Repostez ou postez pour la premières fois (oui venez les nouveaux, nous on n’attend que vous) votre présentation nous la validerons aussi vite que possible ♥️

Liam aka admin
Caelestis Skaï
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 Nouvelle - Quelques personnages d'ici pour utilisation .. Ailleurs.

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Liam Evergreen
Liam Evergreen

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Fiche de présentation : [url=//]Par ici ![/url]
Fiche + : [url=//]Viens donc.[/url]
Age : 31
Localisation : In Imaginarium.

Fiche d'identité
Classe: Painter
Pouvoir & techniques:
Guilde: Mentaux

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MessageSujet: Nouvelle - Quelques personnages d'ici pour utilisation .. Ailleurs.   Nouvelle - Quelques personnages d'ici pour utilisation .. Ailleurs. EmptyLun 11 Avr - 17:50


Chapitre 1 - Inès
Inès attendait. Seule. Perdue. Elle savait qu’elle devait être ici à ce moment précis d’une nuit sans lune. Mais le pourquoi demeurait un mystère aussi insondable que l’épaisse brume du lieu. Frissonnante, la jeune fille replète tritura la multitude de fioles qui s’entassaient dans la bourse qu’elle tenait à sa ceinture. Elle attendait quelque chose. Ou quelqu’un. Plus elle y pensait et plus elle en était certaine. C’était une personne que le destin l’avait poussé à rencontré par cette effrayante soirée. Frissonnant de nouveau, Inès sursauta. Un chat miaula dans une rue sombre qui éconduisait ses passants vers la place sur laquelle elle se trouvait. En temps normal l’amatrice de beauté et de poésie qu’était la jeune fille se serait sans doute délectée de l’endroit. Même sans lune, une douce lumière baignait l’espace désert. Une placette magique. Les pavés translucides qui continuaient le sol s’arrêtaient brutalement au centre du lieu, comme par magie, laissant place à l’eau. L’eau magique. Dans cette étendue aqueuse, des milliers, sans doute plus, de lucioles dansaient, exécutant un ballet incessant de lumières parfaites. Elles entrainaient derrières elles les rêves oubliés, perdus. Comme des voix, des échos lointains d’espoirs abandonnés, comme autant de larmes tombées, roulant sur une joue pour finalement tomber parmi des centaines d’autres pour former le bassin des lamentations. La fille aurait même pu s’extasier devant les passerelles qui enjambaient le ciel au dessus de sa tête. Elle aurait sans aucun doute pu rester des heures collée sur le sol de la place à scruter le ciel à travers les briques translucides du sol. Mais non. Toutes ces merveilles ne l’intéressaient pas. Elle qui d’habitude était si sensible aux charmes de son entourage étaient dévorée par l’inquiétude. Mais alors pourquoi n’était-elle pas chez elle, sous la coupole du soleil à rêvasser d’escapades célestes ? Pourquoi s’était-elle perdue dans les rues de la merveilleuse ville ? Elle n’en savait rien. Absolument et définitivement rien.
Alors qu’elle s’apprêtait à s’esquiver à la magie de l’instant, un bruissement. D’abord inaudible, puis plus marqué. Quelqu’un approchait. Si Inès était plutôt discrète, elle analysait très bien les gens et leur attitude. Hors les pas qui s’approchaient, souples, félins, la glaçait. Des pas de prédateur. Prédateur qui ne semblait manifestement pas désirer le moins du monde dissimiler sa présence.
Indéniablement, il était charismatique. Pourtant .. Il ne semblait pas bien vieux. Pas plus d’une vingtaine d’année, même pas. Mais ses yeux dégageaient cette aura de puissance, cette aura de chef qui ne tolérait aucune protestation. Qui ne souffrait d’aucune réplique. Il se déplaçait silencieusement désormais, comme si la magnificence de la place l’écrasait lui aussi. Mais ce léger sourire qui flottait sur ses lèvres en démentait fermement. Inès fronça les sourcils. Le bellâtre ne semblait guère surpris de sa trouvaille nocturne. Il semblait même contenté, comme s’il s’y attendait. Décidément cette soirée promettait d’être étrange. Elle détailla plus l’homme au regard fauve. Grand, la musculature fine et développée, saillante dans ses habits en cuir, le jeune-homme était imposant. Une certaine .. Prestance se dégageait de sa silhouette filiforme. Il s’approcha encore. Désormais, il avait dépassé le bassin de la placette et s’approchait un peu plus d’Inès, pétrifiée. Elle en pouvait s’empêcher de rester immobile, comme la proie captivée par le prédateur. Dès la seconde où Inès avait posé les yeux sur les pupilles de l’inconnu, elle avait perdu son libre arbitre, sa liberté de mouvement. Elle resta fascinée jusqu'à ce que l’homme soit à un pas d’elle. Elle n’esquissa pas un geste lorsqu’il entrouvrit les lèvres pour parler. Elle ne cilla pas non plus lorsqu’il se ravisa, décidant sans doute pouvoir se passer de mots. Elle ne bougea pas plus lorsque, avec la plus grande délicatesse du monde, il se saisit de son bras. Alors leurs regards se croisèrent et Inès voulut hurler. Mais le cri restait figé dans sa gorge, comme un allié qui trahit. Sans se départir de son sourire bienveillant, l’homme décolla, partant à la conquête de la brume matinale, Inès sur ses talons.





Chapitre 2 - Eve
Il n’y avait plus qu’une seule solution, plus qu’une seule fenêtre, le dessin. Il fallait dessiner, encore et encore.
Pour elle.
Pour la solitude.
Pour Bill.
Ses doigts fins et graciles s’agitaient de plus en plus rapides. Touches. Traits. Croquis. Le résultat importait peu, seul contait le geste. En parfaite harmonie avec l’instrument. Comme un violoniste passionné, Eve dessinait. Personne de comprendra jamais pourquoi. Ni comment. Eve dessinait comme personne et personne n’arriverai jamais à comprendre.
Parce que personne n’était fou.
Ou du moins, personne n’était fou comme elle.
Une personne saine aurait pu ouvrir deux yeux émerveillés sur le monde alentours. Une personne saine se serait extasiée de la vision qu’offrait le sommet de la tour de verre. Une personne saine se serait effrayée de la hauteur du perchoir. Une personne saine aurait tutoyé les étoiles, rit au nez de la lune, sourit aux yeux du soleil.
Mais Eve était folle.
Une personne saine n’aurait jamais gravit l’une des plus hautes tours de la fille fortifiée. Une personne saine se serait contentée de l’observer. Une personne saine se serait contentée de visiter le palais royal. Une personne saine aurait exploré la ville. Une personne saine aurait gloussée devant les échoppes, dansé avec les passants.
Mais Eve était folle.
Et c’était peut-être pour ça qu’Eve ne s’émerveillait pas. Ne s’extasiait pas. Ne s’effrayait pas. Ne tutoyais pas, ne riait pas, ne souriait pas.
La folle était folle et s’en contentait. Elle se contentait de maigres coups de crayons. De quelques lignes tracées à la va vite sur un support hétéroclite. La folle se contentait de tout. Se contentait de rien. Mais, dans l’océan sombre que formait sa folie, aux confins d’un crâne encombré de tortueuses réflexions, perdurait un souffle. Une flamme. Aussi blanche et pure que le décor était noir et ténébreux. Elle n’était alimentée que brièvement. Quelques instants fugaces où la lucidité reprenait le dessus. Et ce fut sans doute le cas ce soir là.
Dans un ciel, non loin de la folle, volait deux personnes. Mais ça, elle ne le savait pas. Dans une rue, en contrebas, un garçon se battait pour sa vie. Mais ça, elle n’en avait cure. Et dans la tour, à quelques mètres d’elle, deux jumeaux se défendaient dans un combat trop inégal. Mais ça, elle l’ignorait. Tout se qui comptait, c’était la chute. D’abord lente, presque évitable. Puis aussi rapide qu’un félin, aussi agile qu’un tigre. Le crayon roula un instant, incertain. Puis tomba pour de bon dans l’abime qu’ouvrait la hauteur du bâtiment sur les rues pavées en contrebas. Eve ouvrit les yeux.
Lucidité.
Battement de paupières.
Folie.

Corps basculant inexorablement.
Soupir d’une vie qui va s’éteindre.
Chute.
Mortelle.







Chapitre 3 - Liam
Il fallait courir.
Encore.
Plus loin.
Ou ils l’attraperaient.
Ou l’Empire serait perdu.
Alors Liam courait. A en perdre haleine, il courait. Il courait pour sa vie. Il courait pour son pays. Il courait pour son empereur. Il ferma les yeux, ne pensait plus à rien. Ne sentait plus que le vent sur son visage et la chaleur au niveau de son cœur. Il se devait de l’apporter au dirigeant. Il le ferait au prix de sa vie. Une seconde après avoir tourné dans une des nombreuses ruelles de la capitale, il su que c’était un piège. Une seconde trop tard. Une seconde pendant laquelle la flèche préparée depuis bien longtemps avait eu tout le loisir d’être lâchée. Une seconde qui suffit au jeune homme pour créer un écran protecteur. Une seconde plus tard, la flèche gisait par terre, débarrassée de tout rêve de mouvement. Débarrassée de tout rêve tout court. Plus vif que l’objet qui venait de lui être lancé, Liam virevolta en esquivant un poignard au tranchant luisant. Lui aussi cesserait de rêver pour se languir dans l’inertie. Le noir était total et Liam n’avait aucunement le temps de dessiner une lueur. Il ferma les yeux, se concentrant sur son ouïe. Deux respirations bruyantes, surement des hommes de mains bon marché. Deux autres, plus calmes, presque maitrisée. Mais le léger piétinement qui les accompagnait trahissait la présence des deux archers postés sur deux maisons plus hautes. Le dernier homme ne fut pas difficile à trouver. Il était au milieu de la ruelle. Pourtant, tout dans son attitude trahissait une martialité sans pareille. Aucun bruit, aucune odeur n’émanait de l’homme. Il n’était qu’ombre. Sans plus attendre, Liam bondit. Félin parmi les félins, ombre parmi les ombres, il atterrit sur le toit le plus proche, un léger sourire aux lèvres. Le combat contre l’archer ne fut qu’un souffle. En deux mouvements, un poignard luisait entre les doigts du garçon qui bondit. L’action ne fit pas le moindre bruit. L’homme n’eut pas le temps de hurler.
Et l’homme, au centre de la ruelle, ne bougeait pas.
Sans accorder un seul regard au vide, dédaignant seulement son souffle cajoleur, il s’élança. Arabesque souple, courbe voluptueuse, les quelques flèches se fichèrent dans le mur avec un bruit mat, ratant leur cible. La cible en question n’était déjà plus. Elle était derrière la poubelle. Elle n’y était plus. Désormais, le corps d’un guerrier musculeux égorgé. Désormais, la cible était le lanceur, la proie devenait prédateur.
Et l’homme, au centre de la ruelle, ne bougeait pas.
Le deuxième guerrier n’avait aucune chance. Tel un feu-follet, Liam virevoltait, évitant coup sur coup du maladroit assassin. Liam se riait de l’homme en face de lui, il dansait. Courbes après courbes, il créait un dessin dans les circonvolutions de son être. Quelques poignées de secondes plus tard, le pieu se matérialisait au dessus de la tête du titan. Aucune chance.
Et l’homme, au centre de la ruelle, ne bougeait pas.
L’archer était mort avant d’avoir vu le film de sa vie défiler. Il tombait dans le vide. Il tombait dans les bras d’un amant, le cœur transpercé par l’amour. Ou par l’acier.
Et l’homme, au centre de la ruelle, ne bougeait pas.
Lorsque Liam se positionna en face de l’homme sombre, ce dernier abhorrait un sourire non dissimulé.

Corps qui se tournent.
Gardes mises en place.
Combat.


« Ces gars là étaient des débutants. Viens. Viens et endure. »
Sans plus attendre, Liam s’élança.







Chapitre 4 - Nesrin, Diana
Le piège était rodé. A la perfection. Il allait se refermer comme une charnière bien huilé. La blondinette se craqua les doigts de la main. Ce salaud allait payer. Cher. Elle plissa les yeux. De là où elle était, elle entendait la respiration haletante de l’enfoiré. Ses traits se crispèrent encore un peu, plissant plus encore son visage de poupée. Si il y avait quelque chose que Nesrin Sharp détestait per dessus tout, c’était échouer dans une mission. Plus elle y pensait et plus sa rage montait, enflait, comme un monstre avide de la moindre parcelle de rancœur. Elle se rassena. Tout n’était pas perdu. La traque n’était pas encore terminée et, même s’ils touchaient au but, ils réussiraient à récupérer l’objet. Une fois de plus, les doigts craquèrent bruyamment. Les pas se rapprochaient. L’homme semblait avoir presque atteint le dernier palier de la grande tour. Pourquoi montait-il là ? Le sourire de la jeune femme s’élargit. Parce qu’il pensait être poursuivit, ce porc. Les pas cessèrent, mourant dans l’intensité du silence qui régnait dans l’édifice.
Respiration pressante.
Poignée qui se tourne.
Sourire de celui qui se croit vainqueur.
Déchantèrent de celui qui se rend compte qu’il a tout faux.
L’homme était de petite taille. Parodie d’un quelconque mafieux de pacotille, il suait à grosse goutte, s’auréolant d’une odeur plus que pistable. Sa fine moustache coupée militairement rendait plus encore ridicule sa bouche minuscule. Ses cheveux gras pendait, mous et sales. N’importe qui, devant cette vision parodique d’un quelconque tueur, aurait explosé de rire. Nesrin se contenta de lui exploser le nez.
Le geste fut rapide. Presque .. Gracieux. La blondinette s’était avancée sans même qu’il ne la voit. Elle avait frappé presque lentement. Manifestement trop rapidement pour le petit homme. Le sang gicla brusquement. La vision du liquide vital n’émeut gère la blonde qui enchaina sans plus attendre son massacre par un atémis dans le plexus solaire. Sèchement. Bluno se pencha, la respiration coupée, le nez en sang. Nesrin, elle, ne bougeait pas. Une rage indescriptible peinte sur son visage. Son frère ne serait pas là pour l’empêcher d’exterminer la vermine. Lorsque Bluno releva la tête, la vision floue, il sut qu’il n’avait aucune chance. Un mot se peignit alors dans le fond de ses yeux. Un seul.
« Comment ? »
Sans même daigner répondre à la question que lui posait son interlocuteur, Nesrin attaqua. Plus qu’une attaque, ce fut une danse. Sauvage. Brutale. Bestiale.
Mais tellement somptueuse.
Bluno n’eut aucune chance.
Nesrin sauta, plus légère que l’air. Elle s’arc-bouta, cambra délicieusement les reins. Déjà, le pas était terminé. Elle était derrière le petit homme. Déjà, la danse continuait. Le coup de point fut fulgurant. Magnifique. Il cueillit Bluno entre les reins comme on cueille une baie délicate. Léger. Presque insouciant. Et mortellement destructeur. Bluno vola. Nesrin s’appuya contre le mur. Elle était arrivée de l’autre côté de la pièce bien avant lui, bien avant que le mafieux de pacotille n’atterrisse lourdement.
« Tu y crois que yé suis oune assassine dé pacotille, nieh siñora. Mais ti té trompe royalement. »
Derrière la mer de colère noire qui tempêtait dans l’esprit de la jeune fille, une lueur s’éclaira. La suspicion d’abord, puis la curiosité lui fit place. La surprise et la douleur arrivèrent en même temps. Bluno avait bougé. Plus rapide qu’un éclair, il avait frappé. La rotule de Nesrin se brisa sèchement. Elle retint un cri de douleur et s’affaissa.
« Tu as conscience que tu vas mourir maintenant n’est-ce pas ?
- Tiens, comme c’est étrange, t’as abandonné ton accent à la mord-moi-le-nœud ?
La rage qui peignit les traits de Bluno la fit frémir derrière son masque d’ironie.
- Espèce de petite garce. Tu va voir.
Le coup de pied du mafieux l’envoya valser dans le décor.
Malheureusement pour lui, se fut au tour de Bluno d’être surpris. Des flammes bleues illuminaient le genou blessé de la proie qui souriait désormais. Avec quelques secondes de retard, l’homme compris. Quelques secondes. Quelques secondes qui suffirent à Nesrin pour sortir un poignard. Quelques secondes qui lui suffirent à se jeter sur son agresseur. Quelques secondes qui auraient du faire de lui un homme mort. Quelques secondes misent à profit par Diana pour se rendre visible aux yeux de tous et sauter sur sa co-équipière, l’empêchant de commettre l’irréparable.
« Tais-toi Nes. Je m’en charge, le tuer ne serviras à rien. »
La phrase avait été dite sur un ton tellement martial que Nesrin Sharp se retint de tout commentaire. Diana se retourna lentement vers Bluno, ses longs cheveux châtains ondulant à sa suite.
« Plonge dans l’abime de mon regard. Noies-toi dans le désespoir de mes yeux. »
Alors, Bluno ne pensa plus à rien. Alors, Bluno fixa Diana dans les yeux. Alors l’eau commença à remplir la tour de cristal. Alors, tout doucement, Bluno commença à se noyer. Alors Bluno réagit. Il ouvrit des yeux horrifiés devant l’eau qui menaçait désormais de le tuer. Il n’était plus là, il était ici. Dans un ailleurs proche et pourtant tellement lointain. Il tenta de rejoindre la surface. Mais, tel un monstre capricieux, celle-ci reculait comme pour mieux s’amuser de ce fétu de paille inutile. Alors, Bluno paniqua. Il sentait l’eau entrer dans ses poumons, sa vision se troubler. Dans ses gesticulations, il fit tomber un minuscule objet de sa poche. Mystérieusement, la perte de cet objet pour lequel il se mourait l’indifféra. Seul dans des abysses lointains, Bluno s’interrogea. Etait-ce donc cela que de mourir ? Devenait-on complètement irrationnel ou détaché ? Lorsque l’eau s’évapora et que le petit homme sentait sa noyade terminée, il papillonna des paupières un instant devant une Diana accrochée à un oiseau bleuté qui lui faisait un clin d’œil. Alors seulement, Bluno s’évanouit. Alors seulement, les deux filles s’élancèrent vers l’appel du vide en contrebas des baies vitrées de la tour. Alors seulement, Eve tombait.


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